Quantcast
Channel: Mes Terres Saintes - Le Blog d'Amaury - Grandgil - animaux
Viewing all articles
Browse latest Browse all 28

Le petit cirque des écologistes

$
0
0

« Les femmes et le bordeaux, je crois que ce sont les deux seules raisons de survivre. »

extrait de Pierre Desproges - « La seule certitude que j’ai c’est d’être dans le doute » dans aux Éditions du Seuil

2010-11-13T144258Z_01_APAE6AC14VP00_RTROPTP_3_OFRTP-FRANCE-ECOLOGISTES-20101113.JPGC’est une conception de l’écologie et du développement durable qui me semble importante à préciser avant tout chose.

(Si l’on n’aime pas le Bordeaux, on remplacera par ce que l’on veut…)

La redécouverte de l’eau chaude

Depuis quelques années, comme d’autres avant eux ont découvert l’eau chaude ou le fil à couper le beurre, les « verts » ont redécouvert des gestes de simple bon sens pour éviter le gaspillage, qu’ils appellent « développement durable » ce qui est bien plus vendeur.

On recycle ce qui peut l’être et plutôt que de racheter des nouveaux appareils ménagers, on préfère continuer à utiliser les anciens tant qu’ils fonctionnent.

On trie ce que l’on jette dans les poubelles, ce qui là encore est une simple question de bon sens.

Tout cela ne devrait pas entraîner de conséquences quant à une écologie dite politique, qui en tire des conclusions qui n’ont plus rien à voir avec l’écologie mais surtout avec une « gestion » libérale de l’environnement et de la vie sociale (tout se gère, tout est capital aujourd’hui, même l’amour).et ce bon vieux malthusianisme.

Des libéraux malthusiens aux libéraux écolos

Malthus était un théoricien économique, et un adepte de la limitation des naissances du fait de la limitation des ressources terrestres qui selon lui ne peuvent nourrir les êtres humains indéfiniment. Il était persuadé que c’était la seule manière efficace de protéger la création divine qui pouvait très bien se passer des hommes selon lui.

Au sujet de l’agriculture, ce fût un des premiers à proposer que les prix des matières premières agricoles soient soumis au marché, et qu’on laisse faire le tout sur le principe de la « main invisible » qui régulerait le tout. Malthus était aussi un pasteur anglican, ceci explique cela, il y a donc un petit côté prédestination, les pauvres le sont et ne mangent pas car ce sont des pêcheurs qui ne font pas ce qu’il faut pour ne pas rester derrière.

Ce sont des « left behind » qui veulent être des « left behind ». On a remarqué le retour en force de ce concept lors de l’ouragan ayant détruit La Nouvelle Orléans. Certains conseillers de la présidence américaine ont bel et bien déclaré sans trop sourciller que l’état n’avait pas à intervenir pour aider les pauvres gens s’étant réfugiés dans les stades et ce qui restait des édifices publics car dieu avait décidé que c’était des « left behind » dont on ne devait pas s’occuper. 

Personne n’a jamais vu cet appendice, comme son nom l’indique il est invisible, il a cependant des vertus pratiques afin de dissimuler l’incompétence de nombreux économistes : quand quelque chose ne pas ou qu’il y a la crise, c’est la faute de la « main invisible ».

L’écologie politique ou l’autre façon d’être un libéral

Ce discours on le retrouve chez Éva Joly, sorte d’écologiste « über alles », qui a baigné dans cette culture protestante depuis longtemps, ou chez Cécile Duflot.

L’être humain est le virus de cette planète pour elles, son principal souci. Notons ici qu les écologistes font donc le même raisonnement que l’agent Smith dans « The Matrix », ce qui me permet de rappeler que dans les films de genre on dit parfois des choses très pertinentes sur notre monde.

Elles préconisent pour sauver celle-ci la limitation des naissances, surtout les naissances des enfants de pauvres, qui coûtent encore plus cher à la communauté (« salauds de pauvres ! » pourrait dire Cochet à l’instar de Grandgil dans « la traversée de Paris », sauf que le leader vert le dit au premier degré) : rappelons aussi que dans un de ses livres, Yves Cochet, un des cadres du parti écologiste donc, un des théoriciens du mouvement, va jusqu’à chiffrer le coût financier et écologique d’un enfant et déplore ce coût.

Le tout se teinte d’un discours de « fraternitude », où la diversité des origines et des cultures est perçue à travers un filtre qui rappelle aux trentenaires ou aux quadragénaires les pubs Benneton des années 80 et 90.

En ce moment, Nicolas Hulot, écologiste télévisuel bien connu, qui fait financer ses émissions par un des géants de l’industrie chimique parmi les plus pollueurs, un peu comme Yann Artus-Bertrand qui approuve la construction de stades climatisés en plein désert tout en photographiant la pollution, les petites fleurs et les petits z-oiseaux de haut. On se doute bien que Nicolas Hulot se décidera trop tard et que les écologistes seront encore une fois ridicules aux présidentielles.


Viewing all articles
Browse latest Browse all 28

Latest Images



Latest Images